
Je n’arrive plus à me regarder dans un miroir sans ressentir de honte. Il y a quelque jours, j’ai commis l’irréparable. J’ai franchi une ligne que je n’aurais jamais dû approcher. J’ai trompé ma femme. Mais ce qui me ronge davantage, c’est avec qui je l’ai fait.

C’est arrivé pendant ces vacances. Ma belle-sœur, à peine 20 ans, est venue passer quelques semaines chez nous. Une jeune fille pleine de vie, innocente, toujours souriante, qui ne semblait pas mesurer l’effet qu’elle pouvait avoir sur les hommes… même moi. Même son beau-frère.
Au début, ce n’était que des regards fuyants, des maladresses, des rires légers partagés un peu trop longtemps. Mais l’interdit excitait. Et un jour, bêtement, lâchement, j’ai cédé. J’ai cédé à la tentation, à l’instant, à la pulsion.
On a couché ensemble.
Elle, elle n’a pas compris. Elle rit, elle continue de me parler comme si de rien n’était. Peut-être que pour elle, ce n’était qu’un jeu. Peut-être qu’elle croit que c’est flatteur d’avoir séduit un homme mûr. Peut-être qu’elle ne voit pas la gravité de ce qui s’est passé. Et c’est ça qui me fait encore plus peur.
Moi, je vis avec la culpabilité. Je n’arrive plus à dormir sereinement à côté de ma femme. J’ai l’impression de la trahir deux fois : par mon silence, et par le souvenir de cet acte. Chaque fois que je croise le regard de ma belle-sœur dans la maison, je me sens sale. Honteux. Tenté aussi, et c’est ce qui me fait peur.
Je n’ai pas la force de l’avouer à ma femme. Pas encore. Mais je prie chaque jour pour que les vacances de sa sœur se terminent au plus vite. Qu’elle s’en aille loin. Qu’elle m’offre au moins ça : la possibilité de redevenir un homme qui se tient droit.
Je ne sais pas si Dieu me pardonnera. Je ne sais pas si un jour je me pardonnerai moi-même. Mais aujourd’hui, je suis conscient d’avoir brisé une confiance, même si elle ne sait encore rien. Et le plus dur dans cette histoire, c’est que je suis toujours là, à faire semblant, à porter ce masque.
Je n’écris pas ceci pour être jugé. Je l’écris parce que parfois, les aveux silencieux tuent plus que les cris. Et j’ai besoin de me libérer… un peu. [Cliquez-ici pour nous suivre davantage]
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