Tension frontalière : cinq gendarmes ivoiriens capturés par des VDP burkinabè

0 356
Amorisoft

La tension monte entre les deux pays, la Côte d’Ivoire exige des comptes

Leader School

Un nouvel incident grave ravive les tensions entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso. Dans la nuit du 23 juin 2025, cinq gendarmes ivoiriens ont été enlevés à Kalamon, près de Doropo, par des Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) burkinabè. Abidjan dénonce une violation de sa souveraineté et réclame la libération immédiate de ses éléments.

Les cinq gendarmes, dont un de la brigade territoriale de Doropo et quatre du Peloton de Surveillance et d’Intervention de la Gendarmerie (PSIG), effectuaient une patrouille de routine sur l’axe Kalamon–Lagbo, à environ 2 kilomètres de la frontière. Ils ont été interceptés par un groupe d’environ cinquante VDP lourdement armés, puis conduits de force vers le territoire burkinabè.

Depuis, aucune information officielle n’a confirmé leur libération. Des démarches diplomatiques ont été engagées par Abidjan auprès de Ouagadougou.

Un contexte tendu

La région où s’est produit l’incident est marquée par une forte insécurité : orpaillage illégal, trafics en tous genres, incursions armées. Depuis plusieurs mois, la coopération sécuritaire entre les deux pays s’est dégradée. Cet enlèvement rappelle des précédents : en septembre 2023, deux gendarmes ivoiriens avaient déjà été brièvement retenus au Burkina Faso, et en mars 2024, des accrochages armés avaient éclaté à Dantou.

Les autorités ivoiriennes dénoncent une grave violation de la souveraineté nationale et exigé la libération sans délai de leurs hommes. Des renforts sont déployés dans la zone de Doropo, et une enquête a été ouverte. Côté burkinabè, aucune déclaration officielle n’avait encore été publiée au moment de boucler cet article.

Leave A Reply

Your email address will not be published.

× Contactez-Nous